Un final de saison qui pourrait faire office de final de saison, tant toutes les intrigues, (à part Torsten qui avait disparu des radars depuis deux épisodes et qui nous fait une sortie que je n’ai pas comprise) trouvent ici un aboutissement pour le meilleur (le départ de Valentine, un bel arc logique pour le personnage ou le subplot Michel & Martin, presque touchants les deux), mais aussi le bâclé (le baiser entre Samy et cette pauvre Rose, vraie perdante de cette saison 2) et le bizarre (la danse d’Eamon m’a embarrassé, je ne sais pas pourquoi).

Bref, du bon, du moins bon, à l’image cette saison 2.

La danse d'Eamon, mais vraiment, c'est le meilleur moment sériel de l'année. Quelle incroyable distribution artistique que ce William Nadylam, quasi inconnu auparavant (la voix de Kirikou ado) qui transperce tant l'écran ici ! Et l'idée tant redoutée du "Gendarme et les E.T" est repoussée pour une magnifique idée de scénario et de mise en scène.

Quel final ! Quel double dernier épisode ! Qui sauvent à eux deux le gros coup de mou de cette deuxième saison. Alors oui, les éléments problématiques sont toujours là (Rose la sacrifiée, et Torsten qui littéralement disparait), mais la série parvient à reboucler l'ensemble des éléments laissés en suspens et déroule même son discours final sur les institutions européennes dans un dialogue : "C'est peuplé de gens tristes aux rêves brisés", dit Samy. Comme si la dynamique Eamonienne du compromis n'était que vouée à une déception de l'ensemble des partis impliqués. Alors oui, Eamon peut danser et on est content de le voir le faire, mais pour combien de temps, encore ?